"Un an que j'ai attaqué, un an de doute, de peur, d’incompréhension aussi mais surtout de combat et de bonheur.

Quand j'ai attaqué, je sentais que c'était le moment et que j'y arriverai. Non pas pour me vanter mais je le ressentais au fond de moi, cette envie de me battre pour perdre ces 60 kilos qui me pourrissaient la vie. J'étais arrivée à un poids vraiment trop important pour ma taille : quand j'ai vu 114.5 kilos pour 160 cm je me suis faite peur. Je ne pouvais plus m’habiller, je ne trouvais jamais rien que j’aimais. Ma poitrine me faisait mal, 115E. Mon ventre tirait aussi sur mon dos et là il fallait faire quelque chose. Tous les soirs je rêvais que je rentrais dans du 38 et quand je me réveillais je pleurais de me voir dans le miroir. Cette enveloppe n’était pas moi!

Et puis voilà il y a eu ce déclic, un boum dans ma tête ! J’ai tenu chaque jour même dans les moments difficiles et je savais que c'était pour mon bien. Je commençais alors à maigrir. 5 kilos, 10 puis 15 puis 20. C'est à 20 que l'on a commencé à me dire « mais tu n’aurais pas maigris ? ». J’étais fière de moi ! Même si j'en voulais à ces gens de ne pas s'en être aperçu avant. Mais ça commençait a ce voir et moi je commençais à revivre. Je sentais des ailes me pousser dans le dos et ça me donnait encore plus de forces et de courage pour ne rien lâcher .Mais après mes 20 kilos de perdus, je faisais souvent le calcul en me disant il me reste encore 40 kilos à perdre. C'est donc là que je doutais en me disant que c'était vraiment beaucoup ! Une fois ce doute passé, je reprenais le dessus et impossible après 20 kilos de lâcher l'affaire et c'est comme ça que j'ai vu mon corps se modifier. Au début, je faisais en taille de vêtement du 58-60, doucement je passais au 54 et puis 50 ,46 ,42 et à présent 38-40. Et du bas de 58, doucement au 54, 50, 48,46 et puis à présent 38 .Un bonheur pour toute personne, homme ou femme de pouvoir s'habiller comme on le souhaite. Je regoute aux joies du shopping et surtout à la normalité. Oui malheureusement la société nous bourre le crane avec! Certes je l’ai fait pour ma santé c'est sûr, mais pour le regard des autres aussi. J'en pouvais plus de voir le regard méchant ou compatissant des gens qui me regardaient comme si j'avais une sale maladie ! Et pour mes enfants aussi. Un jour mon fils m'a dit, maman un copain à l'école m'a dit que tu étais grosse. Et je l'ai vu malheureux alors juste pour ça je peux vous dire qu'à l'école j'y vais la tête haute. En tout cas, les mamans qui ne m'adressaient jamais la parole ce sont mise à me parler quand je suis devenu ''''normale "" à leurs yeux. Elles sont bête ou quoi ! Maigrir ne veut pas dire que je ne suis plus la même à l'intérieur alors toutes celles-là, je peux vous dire que moi je ne leur parle pas, je les regarde dans les yeux et je leur passe devant. Elles m'ont ignorée dans le passé donc aucune raison pour moi d'aller vers ces femmes minables!

Donc c'est en faisant ce récapitulatif de tout ce parcours que je me rends compte que je suis enfin en train de vivre ce rêve que j'ai tant fait auparavant. Ce rêve je veux qu'il reste pour la vie, c'est pour ça que la phase de stabilisation doit être intégrée dans mon hygiène au quotidien.

En tout cas c'est pour vous dire de ne jamais perdre espoir ! Jamais au grand jamais je ne pensais y arriver, c'est pour ça que je peux le dire a haute voix ça n'arrive pas qu'aux autres. Ne pleurez pas devant les reportages ou on voit des nanas qui on perdus du poids pendant que nous on est en train de grignoter. Je suis passée par là et quand je regardais ce genre d'émission j'avais les larmes aux yeux et pourtant maintenant je suis là en train de vous témoigner que c'est possible.

Certes c'est difficile, je ne le cache pas, certes c'est énervant d'entendre les gens dire « mais si tu veux tu peux, tout est dans le mental ». Oui c'est dans le mental mais quand on est en surpoids et mal dans son corps le mental on l'a pas !!! C’est pour ça que ça ne sert à rien d'entamer des tas de régime tant que l’on n’est pas décidé dans sa tête, tant qu'on ne ressent pas cette envie au plus profond et surtout comme moi tant qu’on n’a pas ce déclic qui fait toute la différence. Ne me demandez pas comment on peut l'avoir ce fameux déclic, car pour ma part c'est arrivé ce jour du 26 décembre 2008 ou je suis montée sur ma balance et que j'ai eu peur ! Il aura fallut attendre que je sois arrivée à un maximum pour moi pour avoir ce déclic. Mais d'un côté ça été une bonne chose .Car avant ça j'en avais attaqués des milliers sans jamais y parvenir ...

Maintenant j'ai retrouvé de la sérénité dans ma vie. Alors ne perdez JAMAIS espoir !
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